Eddy Rocket's. Le burger (g)astronomique

Oubliez tout ce que l’on vous a dit sur les hamburgers, l’oncle Ronald et son sourire carnassier et les fines tranches de viande perdues dans des pains mous, quand ce n’est pas froid et mou... Comment faire ?  Tout simplement en poussant les portes d’un resto Eddy Rocket's, émouvant hommage (si, si) aux dinners US,  à  Dublin. Bon, on ne va pas se raconter de salade : Eddy n’est pas le roi de la roquette et la carte à de quoi atterrer le végétarien moyen.  Mais on est pas là pour ça et l’Eddy, du hamburger, est le Jamie Oliver (famousse chef britannique). A partir de 7,50 euros la pièce, vous allez vous remplir la panse et vous en mettre plein les doigts (car plus j’y panse et moins j’essuie, c’est bien connu) pendant que Dolly Parton s’époumonera dans le juke box, à moins que ce ne soit Chuck Berry balançant son Eddy be good, avec Marty Mac Fly en toile de fond. Après quelques séjours dans les fauteuils rouges de l’enseigne, on vous conseille le M 50 (du nom d’une autoroute irlandaise) qui appuie grave sur le champignon, ou le Smokestack d'un classicisme élégant. Le Bacon Cheddar Double est, lui,  tout simplement énorme. Y’a vraiment du monde au bacon comme dira l’amateur de poitrine de porc. Petit plus, qui ne gâte rien : les frites sont plus qu’honorables, pourtant on l'avoue, on n'a pas poussé jusqu'à essayer le spécial : frites et fromage fondu... Vous pourrez vous achever avec leurs desserts US tel que le Knickerbocker Glory, qui a un nom à coucher dehors et des couches à n’en plus finir. Glace, crème, gélatine, cela devrait vous tenir au corps pendant trois, quatre mois... Tout Eddy.

Dublin compte 21 Eddy Rocket. Voici la liste :
http://www.eddierockets.ie/locations/dublin